Formation : Neurosciences et prise de décisions en entreprise
3 mars 2023Vous pourriez vous interroger en lisant ce titre et me demander : « Quel lien y-a-t-il entre la neurodiversité et les neurosciences ? »
Le premier est assez simple : le cerveau !
En effet, si on s’attache aux définitions de ces 2 termes, on trouve bien ce point commun.
Neurodiversité :
Appelée aussi Diversité Cognitive, la neurodiversité désigne l’ensemble des variations de la cognition humaine. Elle rend compte des différences neurologiques, c’est à dire d’un fonctionnement inhabituel du cerveau.
Neurosciences (déf Wikipedia) :
Les neurosciences sont les études scientifiques du système nerveux, tant du point de vue de sa structure que de son fonctionnement, depuis l’échelle moléculaire jusqu’au niveau des organes, comme le cerveau, voire de l’organisme tout entier.
Les neurosciences sont inclues dans les sciences cognitives qui sont, par définition, une discipline qui s’axe sur la description, l’explication et la simulation des mécanismes de pensée humaine.
Mais en dehors du cerveau, pourquoi parler de neurosciences lorsque l’on s’intéresse à la neurodiversité ?
Lors de mes interventions en entreprise, il m’arrive régulièrement d’expliquer les mécanismes à l’œuvre dans l’origine des stéréotypes et des préjugés, qui peuvent conduire à la discrimination.
Face à la complexité du monde qui l’entoure, le cerveau, de manière naturelle, a besoin de catégoriser. C’est un processus mental qui lui permet de faciliter la compréhension du monde.
Ces processus mentaux, si on n’y prête pas attention, ont cependant des risques. Au départ, ils vont être à l’origine des stéréotypes : ce sont des idées toutes faites, des croyances que l’on a. Si l’on prend un exemple en lien avec la neurodiversité, on peut avoir des pensées du type « les dyslexiques ne savent pas lire » ! C’est le même mécanisme qui nous fait dire que les trains suisses sont toujours à l’heure.
Là où cela se complique, c’est lorsque les stéréotypes engendrent des attitudes positives ou négatives et impactent la relation à l’autre. C’est ce qu’on appelle les préjugés. Pour poursuivre le lien avec la neurodiversité, un préjugé pourrait être de dire que je ne vais pas parler de littérature avec une personne dyslexique étant donné qu’elle ne doit pas savoir lire !
Le dernier échelon de ces processus mentaux s’appelle la discrimination. À ce stade, les préjugés sont devenus des certitudes, et cela empêche la relation à l’autre.
Pour poursuivre l’exemple, une discrimination serait de dire « Je n’embaucherai pas X comme documentaliste car il est dyslexique et les dyslexiques ne savent pas lire ! ».
Pour rappel, la discrimination est punie par la loi .
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à consulter le site du défenseur des droits (lien en bas de page)
Dans le registre des stéréotypes et des préjugés, on peut faire entrer la notion de neuromythe.
Le neuromythe est une croyance erronée sur le fonctionnement du cerveau.
Si vous vous inscrivez à la formation que je propose, vous verrez que ces croyances ont souvent l’origine dans une information qu’ont pu donner les sciences, à une période donnée. Pourtant, les techniques d’investigation évoluant, il s’avère que de nouvelles découvertes viennent contredire des affirmations jugées exactes quelques années où siècles avant !
Les neuromythes ont la vie dure et il est parfois difficile de faire le tri au regard des nombreuses sources d’information que l’on peut trouver.
En parlant de sources d’information, le cerveau en a une multitude à traiter et il lui arrive de trouver des stratégies pour se faciliter la tâche lorsqu’il y a des décisions à prendre. C’est ce qu’on appelle les biais cognitifs.
Nous aborderons également cette notion en formation et nous verrons que les biais sont multiples et que, même en y étant vigilant, on se laisse parfois prendre dans leur piège… Ne vous êtes-vous jamais dit que vous preniez toujours la caisse où l’on attend le plus longtemps au supermarché ???
Évidemment, tous ces fonctionnements de notre cerveau ont un impact sur le quotidien personnel et professionnel.
En entreprise, les biais cognitifs peuvent entrer en œuvre dans de nombreuses situations où l’on doit prendre des décisions : embauche de personnels, choix de matériel, orientation stratégique de l’entreprise…
Lors de la formation, nous identifierons quelques biais cognitifs impactant en entreprise et verrons comment, en développant l’esprit critique, il est possible de les déjouer et de limiter leur impact.
Je m’adresse donc aux responsables de TPE, PME ou ETI ainsi qu’à toutes personnes impliquées dans des processus décisionnels en entreprise, qui ont envie de comprendre un peu mieux comment fonctionne leur cerveau et qui souhaitent avoir des solutions pour déjouer les pièges que leur tend leur cerveau.
Programme de la formation
La formation est portée par l’organisme de formation N124 formation, certifié Qualiopi, ce qui vous permet d’obtenir des fonds de financements de la formation par votre OPCO professionnel.
Programme : N124formation_Neurosciences
La prochaine date de formation est prévue le mercredi 14 décembre 2022 de 9h00 à 13h00, à l’hôtel Mercure du Golf de Toulouse Seilh****.
Dépêchez-vous, nombre de places limité à 6 personnes !
Pour toutes questions, conseils et inscription :
0 805 032 320 Service & appel gratuits
https://n124formation.fr/
Lien vers la page du défenseur des droits :
https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/institution/competences/lutte-contre-discriminations
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